Si la gastronomie a tutoyé les sommets, il n'en a pas été de même pour la pêche. Une année médiocre malgré les compétences des Pescadors 24, mais cette activité conditionnée pas de nombreux paramètres (météo, niveau et température de l'eau, difficulté d'accès...) ne permet pas d'avoir une constance dans les performances.
Quoi qu'il en soit, le Mars, L'Eau Verte, La Maronne et la Diege furent nos terrains de jeux dans des conditions parfois dantesques en termes d’accès. Il nous a fallu 1h30 de marche et d'escalade pour rejoindre les gorges de la Diege et 6h de pêche pour rejoindre notre camion. Un défi inédit, ponctué d'une belle réussite concernant nos prises du jour (quota atteint), mais des corps et des esprits meurtris après une telle épreuve.
Ce fût donc une année piscicole qui ne restera pas dans les mémoires des Pescadors 24, loin des standards habituels. Mais cela ne gâche pas le cadre magnifique et sauvage des rivières pêchées. Des parcours isolés et sauvages, loin de toute civilisation pour notre plus grand bonheur.
Le terrain accidenté de la Diege
